dimanche 17 janvier 2016

LE REVENU DE BASE


  


Les idées fusent, se mélangent et finissent pas fusionner de manière confuse...Difficile de comprendre clairement ces quelques mots, même s'ils sont l'expression de l'existence d'un problème.
Certains concepts aujourd'hui paraitront sensés demain, mais de quel demain s'agit-il?
Car si sur un plan universel le temps n'existe pas, ici-bas, 2 ans ou 10 ou même 20, font une sacrée différence.
J'aimerais d'un coup de baguette limiter le capital propre à 1000000 d'euros et instaurer un revenu minimum de 1000 euros en plus de toute la prise en charge de nos dépenses médicales. Ce revenu serait celui qui s'appliquerait sur les personnes qui ne désirent pas prendre part à la Société telle qu'elle existe aujourd'hui. Elles auraient cependant quelques obligations, comme l'obligation d'assister à des programmes, des cours, des études, etc. dans tous les domaines possibles. Elles auraient aussi la possibilité de créer...hé oui, ce qu'elles veulent.
Pour éviter tout abus, les sanctions disciplinaires seraient par contre plus radicales et immédiates ; le  travail au black, par exemple verraient les contrevenants perdre ce revenu de vie et l'obligation d'effectuer ce que cette Société (dont ils n'ont pas voulu) exigent.
Évidemment, il y aurait des prisons, mais pas sur le modèle occidental, mais bien un lieu où personne n'a envie de retourner parce qu'il est trop ardu; je pense aux prisons au japon dont les détenus ne peuvent ne rien faire et ne discutent entre eux que 1/2 heure par jour: ça calme!
Un revenu de Base, donc... (j'ai malheureusement perdu les références de ce texte fort intéressant, désolé!)



“Il n’est rien au monde d’aussi puissant
qu’une idée dont l’heure est venue.” Victor Hugo
 
Qu’est-ce que le revenu de base ou revenu de vie?
L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités.
Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de base, etc. (cf. Wikipedia)
Le revenu de vie ne doit pas être confondu avec le RMI, le RSA et autres allocations attribuées de manière conditionnelle.
Le revenu de vie, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable.
Il concerne tout le monde, riches ou pauvres.
Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort.
Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive -.
Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non).
Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.
Le revenu de vie ne rémunère pas l’emploi, mais le travail au sens large
Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
C’est un fait : en raison de l’informatisation et de l’automatisation de la production, le plein-emploi ne peut plus être atteint.
Par contre le travail est toujours d’actualité, et sa tâche est immense.
Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en œuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.
Loin d’être un encouragement à la paresse, on peut affirmer que le revenu de vie permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer.
Comment financer le revenu de vie?
Il s’agit précisément d’engager pour le financement du revenu de vie tous les moyens alloués à l’entretien de la chimère du plein emploi.
L’institution du revenu de vie implique pour les pays qui le mettront en place de revoir leur système fiscal et social, et probablement de reprendre un certain niveau de contrôle sur la création monétaire qu’ils avaient abandonné aux banques.
Les calculs des économistes qui ont réfléchi en profondeur à cette question montrent que cela est parfaitement possible.
Il n’est nul besoin d’attendre quelque cataclysme pour envisager cette profonde transformation.
Cela peut se faire progressivement et sans dommage, à condition qu’il existe une prise de conscience et un engagement suffisamment massif.
Qu’avons-nous à perdre ?
L’illusion d’un emploi salarié et dûment rémunéré pour tous s’est volatilisée avec la crise.
Avec cette disparition, va s’évanouir aussi pour beaucoup le réflexe de se définir en fonction de son activité professionnelle.
Il ne faut pas le cacher, l’institution du revenu de vie amènera probablement à s’interroger plus encore, sur notre identité, notre rôle dans la société, notre aspiration à procréer en regard des problèmes de démographie, et sur la nature de ce que nous voulons transmettre à nos enfants.
L’institution du revenu de vie ne va pas sans mises en cause profondes de nombreuses habitudes.
Nous pensons néanmoins que cette mutation des consciences et des comportements peut s’effectuer sans violence, et dans un esprit d’entraide mutuelle afin que se développe une nouvelle culture de la responsabilité.
Qu’avons-nous à gagner?
L’institution du revenu de vie remet en cause le “travail” tel qu’il est compris usuellement, à savoir comme base du capital et des rapports sociaux.
On le sait, la réduction du “travail” au seul “emploi” provoque automatiquement l’exclusion de ceux qui en sont privés, la peur du chômage chez les salariés, et le contrôle social des assistés.
Cette confusion entre “travail” et “emploi” a un coût énorme pour la société aussi bien financièrement que socialement.
Les pathologies sociales et psychiques qu’elle entraîne ne sont tout simplement plus soutenables.
Le revenu de vie ne règlera pas tous les maux, mais il semble être le moyen nécessaire pour surmonter la crise de confiance actuelle en réduisant le niveau intolérable, de pauvreté, d’exclusion et de peur.
Action
Au moment où les médias annoncent quotidiennement l’imminence de catastrophes provoquées par l’effondrement des économies, le réchauffement climatique ou les pandémies, il existe un moyen efficace pour faire face collectivement et pour mobiliser les forces vives : c’est la voie du revenu de vie.

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